La paroisse Sainte-Catherine-de-Sienne a été érigée par décret canonique de Monseigneur Paul-Émile Léger, archevêque de Montréal, le vingt-huit juillet mil neuf cent cinquante. Premier dimanche de vie paroissiale 17 septembre 1950.
Elle est originaire d’un milieu simple, probablement née en 1347 à Sienne, vingt-troisième enfant d’une famille de vingt-cinq. Elle œuvre sans répit pour la paix, par ses missives, par des voyages. Mais d’abord, elle prie et fait pénitence. Femme de désirs; femme de contrastes; toujours tenace. Du désir elle a beaucoup parlé. Et elle a beaucoup, puissamment désiré. Le thème du désir court à travers tout le Dialogue, la plus célèbre de ses œuvres. La prière de Catherine est la prière d’une mystique, une prière complète.
Pour l’amour de Dieu, elle prie en expiation pour tous les hommes, pour l’Église, pour l’Ordre des Dominicains qui a besoin de réforme. Pour l’amour des hommes, de l’Église, de son Ordre, elle supplie Dieu de faire miséricorde. En novembre 1375, c’est la révolte des États pontificaux : elle essaie d’intervenir entre les deux parties, tenant le pape informé. En 1376 à Avignon, elle réussit à faire revenir le pape à Rome. Après une vie de courte durée, remplie d’activités publiques au service de l’Église, du Pape et des cités italiennes, brûlée d’amour pour son Seigneur et le salut des hommes, usée par la fatigue des voyages et les austérités, Catherine, la priante, meurt le 29 avril 1380, à trente-trois ans comme le Christ, dans sa ville natale.
Sa dépouille se trouve à Rome dans l’église Basilique Santa Maria sopra Minerva.